Youssef Chahine & Khaled Youssef

Films in our catalogue

Chaos

Choubra, cosmopolitan neighbourhood of Cairo. Hatem, maggoty police officer, handles this neighbourhood with an iron hand. Every single citizen fears and hates him. Only Nour, a young woman he lusts after, dares stand up to him. But Nour is secretly in love (...)

Biography

Youssef Chahine : Born on January 25th 1926 in Alexandria. He started studying at Friar’s school, and then turned to English College until High School Certificate. After a year at the Alexandria University, where he mostly cared about theatre, he moved to the United States. At the Pasadena PlayHouse, near Los Angeles, he took courses on film and dramatic arts for two years. It has been the operator Alvise Orfanelli “pioneer in Egyptian cinema” that opened the way for production to Chahine. At 23, he directed his first feature film BABA AMINE in 1949 In 1970, Chahine was awarded a Golden Tanit (Grand Prise) at the Carthage Film Festival for THE CHOICE. In 1972, with THE SPARROW, he directed the first Egypt-Algeria co-production. In 1979, he won a Silver Bear and the Grand Jury Prise as well in Berlin for ALEXANDRIA... WHY? (1978), the first part of what would become an autobiographic trilogy, completed with AN EGYPTIAN STORY (1982) and ALEXANDRIA AGAIN AND FOREVER (1990). In 1992, Jacques Lassalle proposed him to stage a piece of his choice for “La Comédie Française” : Chahine chose to adapt Albert Camus' Caligula, which turned to be a huge success. In 1994, he shot THE EMIGRANT, a story inspired by the Biblical character of Joseph, son of Jacob. This had been a dream-project since the 50’s. In 1997, as his last movie DESTINY is presented at the Cannes Film Festival, Chahine is awarded by the “Cinquentenaire Prize” for his whole work. In 1999, his movie THE OTHER is selected for the opening of “Un Certain Regard” at the Cannes Film Festival. In 2001, he directed the musical SILENCE… WE’RE ROLLING, and in 2004, ALEXANDRIA… NEX YORK which continues his autobiographic trilogy. Né le 25 janvier 1926 à Alexandrie d'un père avocat. Enseignement primaire chez les Frères des Ecoles chrétiennes, puis école anglaise jusqu'au High Certificate. Un an d'Université à Alexandrie, mais ne s'intéressant qu'au théâtre il parvient à partir pour les USA. A Passadena Play House, près de Los Angeles il suit durant deux années des études techniques de cinéma et d'interprétation. Revenu en Egypte en 1948, il travaille avec Gianni Vernuccio, documentariste italien né en Egypte. Mais c'est l'opérateur Alvise Orfanelli, " pionnier du cinéma égyptien ", qui lui a ouvert les portes de la production. Il tourne son premier film PAPA AMINE en 1950, fait quelques comédies musicales - parfois pour raison " alimentaire " comme il le dit lui-même, et, à la recherche d'une écriture, va aborder plusieurs genres, de la comédie au mélodrame. En 1951 il participe pour la première fois au Festival de Cannes avec son film LE FILS DU NIL. Il réalise GARE CENTRALE, en 1958, l'un de ses chefs-d'œuvre dans lequel il prouve également ses talents d'acteur remarquable dans le rôle de Kinnawi (il interprétera également un rôle de premier plan dans L'AUBE D'UN JOUR NOUVEAU en 1964). En 1963, il tourne SALADIN, son film préféré, peut-être son film le plus accompli. Suite à d'incessants différents avec l'administration égyptienne du cinéma il s'exile volontairement au Liban en 1965 et y restera deux années. Lié avec l'écrivain Abdel-Rahman Charkawi depuis DJAMILA L'ALGERIENNE (1958), il va porter à l'écran son roman, LA TERRE (1969). Ce film de même que LE CHOIX (1970) et LE MOINEAU (1973 première co-production algéro-égyptienne) témoignent de la mise en place de l'Egypte contemporaine autour de moments-clés comme la colonisation britannique, le départ de Farouk, l'arrivée de Nasser ou la défaite de la guerre des six jours. D'ailleurs en 1970, il se voit attribué Le Grand Prix (Tanit d'Or) du Festival de Carthage pour l'ensemble de son œuvre. En 1979 il obtient L'Ours d'Argent et le Grand Prix du Jury à Berlin pour ALEXANDRIE POURQUOI ? , premier volet de ce qui devient par la suite une trilogie autobiographique complétée par LA MEMOIRE (1982) sans doute son film le plus autobiographique où il se met à nu dans un moment de vérité qui est celui de la confrontation avec la mort et ALEXANDRIE ENCORE ET TOUJOURS (1990). Il réalise sa première co-production avec la France en 1984, ADIEU BONAPARTE, qui le consacre définitivement dans le monde entier, par sa sélection officielle en compétition au Festival de Cannes. Le retour vers un certain " cinéma intimiste " se fait en 1986 avec une nouvelle co-production française où il a une idée de génie : donner son premier grand rôle cinématographique à Dalida dans LE SIXIEME JOUR. En 1992, Jacques Lassalle lui propose de mettre en scène une pièce de son choix pour la Comédie Française. Il choisit " Caligula " d'Albert Camus. La pièce connaît un immense succès public. La même année il commence à écrire L'EMIGRE, une histoire inspirée du récit biblique sur Joseph, fils de Jacob, qu'il rêve de réaliser depuis les années 50 et dont il achève la réalisation en 1994. Ce film sera interdit en Egypte du fait d'intégristes auxquels Youssef Chahine répond quelques années plus tard par l'entremise de son 33ème long métrage LE DESTIN qui en 1997 est accueilli en Sélection Officielle au 50è Festival de Cannes. Présentation couronnée par le Prix du Cinquantième Anniversaire du Festival. Sous ses allures de western, ce film est une satire cinglante des sectes qui en Occident comme en Orient prêchent l'intolérance. En 1998 il tourne L'AUTRE, film par lequel il veut donner une leçon d'humanité. 2001 est l'année de son retour avec un film un peu moins grave que les précédents, une comédie musicale, SILENCE ON TOURNE (sortie le 12 décembre). Youssef Chahine y met en scène l'arrivisme, celui d'un homme prêt à tout pour avoir de l'argent et notamment abuser les femmes. Mais le fourbe sera démasqué ! Une nouvelle leçon d'humanité donnée par Youssef Chahine, et comme il le dit lui même " un nouveau combat ". Profondément marqué par les événements du 11 septembre 2001, Youssef Chahine songe déjà à un film évoquant le drame.